Transcription : Des immigrantes décrivent leurs espoirs d'un meilleur avenir pour leurs enfants

Susan Bui

Histoire vietnamienne

Si vous bon tout, comme vous bon, vous remerciez vos parents, tout,

et vos enfants ou petits-enfants feront exactement la même chose pour vous.

Virginia Mah

J'ai fait une demande pour que mes parents viennent au Canada, parce que je voudrais toute la famille ensemble, vous savez, alors j'ai fait une demande pour eux.

Janet Cardinal

Vous savez il y avait beaucoup d'Européennes qui étaient venues après la Seconde Guerre. Et elles travaillaient chez GWG parce que c'était un endroit où elles pouvaient travailler sans parler anglais.

Il y avait trois ou quatre familles dans une grande maison et quand une femme avait des bébés, elle restait un an et ensuite quelles que soient le autres dans la maison il y en avait une qui avait un autre bébé donc elles travaillaient sans arrêt sans arrêt.

Elizabeth Kozma

Mais je reste ici parce que je devais rester ici, j'ai deux enfants, j'avais, nous avons besoin d'argent n'est-ce pas.

Elizabeth Kozma

Ma belle-fille travaillait là. Quand nous sommes arrivés, elle avait neuf ans et elle avait du mal [à aller à l'école, je veux dire] à finir l'école. Quand elle a eu 16 ans, elle a dit « je ne veux plus aller à l'école ». Hé bien mon mari lui a dit « si tu ne vas pas à l'école, tu vas chez GWG ».

Merlin Beharry [sur caméra]

On est arrivés le 15 mars 1968. Il restait encore de la neige de l'hiver précédent au sol. Mais ça avait l'air très prometteur pour nos enfants, quels que soient les sacrifices pour atteindre ce but. Et je suis très contente de dire que nous avons atteint notre but. Tous nos 6 enfants ont une formation universitaire, de bons emplois.

Sadat Khan [sur caméra]

C'est pour ça qu'on est venus, pour assurer l'avenir de nos enfants. On a tout sacrifié là-bas. On avait des maisons là-bas, on laisse tout et on vient.

Kulminder Bolina

Quand je suis allée pour mon travail, toute ma famille riait. Ils disaient tu ne sais pas coudre et tout ça. J'étais bachelière en sciences en Inde.

Ils disaient, tu ne tiendras pas. J'ai dit, j'ai fait mon choix et vous allez voir, je crois.

Anne Ozipko [sur caméra]

On avait besoin d'argent pour l'université.

Alors j'ai dû aller travailler. Mon mari m'a dit « va travailler quelque temps et ensuite tu resteras à la maison ». Mais j'y suis restée jusqu'à ma retraite.

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