Transcription : La Section locale 120 améliore les avantages et les conditions de travail.

Mary Romanuk

Les Ladies Garment Workers avaient un rôle à jouer à l'époque. Je suis sûre qu'ils ont gagné beaucoup de terrain sur les tarifs, les conditions de travail, bien sûr il n'y aurait peut-être pas eu d'infirmière sans le syndicat.

Les Ladies Garment Unions n'étaient pas aussi puissantes que d'autres syndicats d'hommes. Elles étaient étiquetées, genre - « oh elle a un mari » - chaque fois qu'on allait négocier, renouveler un contras - « elle a un mari comme soutien, elle n'a pas besoin de retraite. » Et il n'y a pas eu de retraite avant que je parte, en 73.

Nellie Engley

On a eu une salle à manger parce que soit on restait assises devant nos machines soit on s'asseyait dans quelque part dans les escaliers soit on sortait pour manger. Mais le plus souvent on restait assises à nos machines parce qu'on avait nulle part où aller.

Anne Baranyk

La première fois que je suis entrée là, j'ai trouvé que c'était vraiment sinistre parce qu'en arrivant pour travailler, il y avait des gens qui venaient me parler et, et je, je leur demandais comment ils trouvaient tout ça et ils disaient euh « oh c'est euh... il faut faire attention ».

Et je répondais « Pourquoi ? De quoi avez-vous peur ? » Je parlais bien l'anglais au moins.

Et je n'avais pas peur comme d'autres de parler avec la direction.

On a eu beaucoup de griefs. En fait on se réunissait au moins toutes les semaines pour parler de ce genre de choses.

Guiseppina Tagliente

Je crois que le syndicat aidait les gens et je voulais aider les gens.

Changer leur vie, changer des choses petit à petit parce qu'on a eu des meilleures conditions dans nos contrats.

Exemple on n'avait pas de soins pour la vue, ensuite on a eu les soins de la vue et l'ambulance et d'autres avantages vous savez, comme un régime de pension, des choses comme ça.

Janet Cardinal

Faire partie d'un syndicat c'est sûr que ça ouvre les yeux pour aider ceux qui ne savent même pas qu'ils ont des droits.

Je maîtrisais bien l'anglais et je pouvais lire le cahier de contrat plutôt bien et dès que j'en ai eu un, oh là je l'ai lu du début à la fin pour être sûre d'avoir tous mes droits parce que j'argumentais souvent avec ma superviseure (rire). Parce qu'on nous disait telle chose et je savais que ce n'était pas vrai.

Et un jour des gens autour de moi ont découvert que personne ne me faisait avaler des sornettes.

Plus les gens apprenaient qu'ils avaient plus de droits, plus ils affrontaient leurs superviseurs.

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