Transcription : Elizabeth Kozma décrit les difficultés à quitter la Hongrie pour Edmonton
Elizabeth Kozma
Nous avons quitté notre pays en 1956, nous sommes allés à l'Ambassade canadienne, et un
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des messieurs est descendu. Il parlait hongrois et euh, il nous appelle en haut et nous sommes venus très vite au Canada.
On arrive à Edmonton, on n'a pas grand-chose et euh,
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mon mari n'avait pas de travail, il ne parle pas la langue et on était très déçu vous savez, parce que c'est un nouveau pays et il faut recommencer sa vie à zéro.
Ma tante a une soeur. Elle me recommande d'aller chez GWG parce qu'il y a plein de gens qui ne parlent pas la langue et, ils avaient tous besoin d'argent. Donc elle m'emmène là et il y a un traducteur et ils m'engagent.
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C'était dur au début parce que je ne parlais pas leur langue. Quelquefois je ne comprends pas ce qu'ils veulent dire, vous savez, et quelquefois les gens ne sont pas très, très polis vous savez.
Mais avec les autres Hongroises, on reste en groupe et, on se débrouille.
J'ai été assez longtemps été instructeure et ensuite superviseure dans les dernières années je, je dirais que j'ai été superviseure pendant une vingtaine d'années.
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Certaines superviseures voulaient juste savoir, vous savez, combien, combien je peux produire, combien je peux produire.
Mon but était de former les gens, de travailler en équipe.
Et c'est important pour tout le monde parce que le travail est très stressant.
C'était mon deuxième foyer, c'était une très bonne compagnie.
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On avait des bons, des bons avantages, et j'ai une bonne pension.
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