Transcription : Contribution des femmes à l'effort de guerre

Mary Romanuk

Ils ont eu un contrat d'uniformes de l'armée.

Ils vérifiaient vraiment chaque point, pratiquement un par un pour respecter les normes. Tout devait être vraiment spécialisé et, et bien fait. Et bien sûr GWG avait la réputation de faire des choses bien, solides, bien cousues ...

Norah Hook

En 1940, j'étais encore au secondaire et au ... l'argent était très rare à l'époque, surtout chez nous ...

Alors je suis allée chez Woolworth. La file des filles qui cherchaient du travail allait de cette porte et à l'autre là-bas et jusque dans la rue. Alors ça n'a pas marché.

Ensuite une amie de mes soeurs avait ce travail chez GWG, alors j'y suis allée et j'ai été engagée.

Chacun faisait une pièce de quelque chose. C'était une chaîne de montage n'est-ce pas, ça allait d'une station à une autre à une autre et chaque pièce était faite comme si ...

Je n'ai jamais vu l'arrière des jeans après qu'ils partaient.

Les femmes chez GWG étaient payées à la pièce. Elles recevaient quelques cents pour chaque partie de vêtement.

Norah Hook

J'haïssais ça, c'était un endroit horrible. J'étais, j'étais une fille d'extérieur et je ne pouvais juste pas être enfermée comme ça, c'était presque comme être en prison.

Parce que j'étais assise à la machine, la machine tournait, et on travaillait quand la machine tournait ...

Et un jour, Wanda et moi, après un quart d'après-midi, on a entendu dire qu'Aircraft Repair embauchait des filles. Alors après notre quart de 4 h, on a marché de la 97e rue jusqu'à l'aéroport et on a fait une demande.

Chez Aircraft Repair, je travaillais le métal en feuilles, je pouvais bouger. Il y avait de la lumière, il y avait des gens, on pouvait parler, le travail n'était jamais le même deux jours d'affilée. Un jour on pouvait travailler sur quelque chose, la fois d'après on fixait des rivets à un avion, c'était intéressant, excitant. Il y avait la guerre, on aidait, on ne restait pas assises - zip, zip, zip.

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